X FERMER

NAVIGATION

LE CABINET
Qui sommes-nous ? Nos implantations L'équipe Candidature spontanée
EXPERTISE COMPTABLE
Nos compétences
  • Comptabilité
  • Contrôle fiscal
  • Fiscalité et optimisation
  • Logiciel comptable en ligne
  • AUDIT
    Nos missions
  • Audit légal
  • Audit contractuel
  • STRATÉGIE D'ENTREPRISE
    Nos savoir-faire
  • Création / Reprise d'entreprise
  • Conseil et Assistance
  • Statut du dirigeant
  • GESTION SOCIALE
    Nos stratégies
  • La paie
  • Logiciel de paie en ligne
  • Optimisation sociale
  • JURIDIQUE
    Secrétariat juridique
    ACTUALITES
    Actualités sociales 4ème trimestre 2023 Actualités sociales janvier 2024 Congés payés et maladie (Avril 2024) Actualités sociales Mai 2024 SADECO RECRUTE UN(E) COLLABORATEUR(RICE) COMPTABLE - Site LAVAL Actualités sociales Juillet 2024

    Sous-traitance sur un chantier : cas vécu d'un cumul (im)possible de condamnations...

    (Article du 27/09/23)



    Une société, chargée d'un chantier, est condamnée pénalement pour défaut d'homologation d'un sous-traitant... Et pour sous-traitance fictive... Des condamnations incompatibles l'une avec l'autre, selon la société, pour qui il convient de faire un choix. À tort ou à raison ?

    Défaut d'homologation d'un sous-traitant, sous-traitance fictive : un choix s'impose !

    Récemment les juges ont eu à connaitre d'une affaire permettant de voir d'un oeil nouveau l'obligation d'homologation d'un sous-traitant.

    Pour rappel, lorsqu'un professionnel est mandaté par un maître d'ouvrage pour la réalisation d'un contrat, il doit soumettre à l'homologation de celui-ci tout projet de sous-traitance. Le fait de faire intervenir un professionnel tiers sans accomplir cette formalité préalable peut entrainer une condamnation à une amende pouvant s'élever à 7 500 €.

    Dans cette affaire, lors de plusieurs contrôles sur un même chantier, des agents de la Direction régionale de l'économie, de l'emploi, du travail et des solidarités (DREETS) ont constaté que les personnes travaillant sur le chantier étaient toutes salariées d'une entreprise, tiers au contrat, basée au Portugal.

    Tout cela, sans que le maitre d'ouvrage n'en soit averti...

    La société chargée du chantier est donc condamnée pour ne pas avoir demandé l'autorisation du maître d'ouvrage avant de faire appel à un sous-traitant. Mais ça n'est pas tout...

    En parallèle, en effet, la société est condamnée pour divers manquements au droit du travail. Des manquements, qui selon les juges, font que les travailleurs portugais doivent être considérés comme des salariés de la société chargée du chantier qui aurait organisé elle-même une situation de sous-traitance fictive.

    C'en est trop pour la société qui conteste. Selon elle, il n'est pas possible de la condamner pour une situation de sous-traitance fictive, tout en lui reprochant de ne pas avoir obtenu l'accord du maitre d'ouvrage concernant la sous-traitance.

    Ce que les juges doivent reconnaître. Les deux condamnations ne sont pas compatibles et celle concernant l'homologation du sous-traitant doit être annulée.

    Sous-traitance sur un chantier : cas vécu d'un cumul (im)possible de condamnations... - © Copyright WebLex