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    Promesse unilatérale de vente : quand les années passent...

    (Article du 15/01/25)



    La promesse unilatérale de vente permet au propriétaire d'un bien de s'engager sur la vente d'un bien auprès d'un bénéficiaire qui pourra choisir de lever l'option, c'est-à-dire d'acheter le bien. Mais quand le temps entre la promesse et la levée d'option est long, des désaccords peuvent naitre sur le prix...

    La fixation du prix dans une promesse unilatérale de vente à l'épreuve du temps...

    Le propriétaire d'un terrain promet la vente de son terrain à un bénéficiaire par le biais d'une promesse unilatérale de vente.

    Le document comprend le prix de la vente et le délai de validité de la promesse, à savoir 4 ans, tacitement prorogé jusqu'à un an après la mise en service d'une rocade dont le projet de construction était acté.

    Cependant, les travaux de construction de la rocade sont longs et le bénéficiaire et le promettant décèdent, leurs héritiers prenant leur place.

    45 ans après la promesse, l'héritier du propriétaire, fait savoir à l'héritier du bénéficiaire qu'il n'entendait pas honorer la promesse faite par son père.

    Néanmoins, et ce avant l'ouverture de la rocade, l'héritier du bénéficiaire indique vouloir lever l'option et acheter le terrain.

    Conformément à ce qu'il avait annoncé, le nouveau promettant ne donne pas suite à cette demande, ce qui pousse le nouveau bénéficiaire à saisir les juges.

    Pour justifier son refus d'honorer la promesse, le promettant fait valoir le caractère vil du prix de vente compris dans la promesse. En effet, s'il pouvait apparaitre cohérent au moment de la promesse en 1971, au moment de la levée d'option en 2016, il apparait déraisonnable avec la réalité du marché.

    Selon lui, le décalage justifie à caractériser le prix comme vil et donc à entrainer la caducité de la promesse.

    Mais pour le bénéficiaire, c'est justement parce que le prix est cohérent avec le contexte de l'époque qu'il ne peut pas être considéré comme vil.

    Ce que confirment les juges, qui rappellent que la promesse unilatérale représente la volonté du promettant à un moment précis, le prix faisant partie des éléments essentiels de l'expression de cette volonté.

    Le prix fixé en 1971 est donc valable, malgré son décalage avec le marché de 2016.

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