X FERMER

NAVIGATION

LE CABINET
Qui sommes-nous ? Nos implantations L'équipe Candidature spontanée
EXPERTISE COMPTABLE
Nos compétences
  • Comptabilité
  • Contrôle fiscal
  • Fiscalité et optimisation
  • Logiciel comptable en ligne
  • AUDIT
    Nos missions
  • Audit légal
  • Audit contractuel
  • STRATÉGIE D'ENTREPRISE
    Nos savoir-faire
  • Création / Reprise d'entreprise
  • Conseil et Assistance
  • Statut du dirigeant
  • GESTION SOCIALE
    Nos stratégies
  • La paie
  • Logiciel de paie en ligne
  • Optimisation sociale
  • JURIDIQUE
    Secrétariat juridique
    ACTUALITES
    Actualités sociales 3e trimestre 2023 Actualités sociales 4ème trimestre 2023 Actualités sociales janvier 2024 Congés payés et maladie (Avril 2024) Actualités sociales Mai 2024 SADECO RECRUTE UN(E) COLLABORATEUR(RICE) COMPTABLE - Site LAVAL Actualités sociales Juillet 2024

    Objet social : les pouvoirs du dirigeant se présument-ils ?

    (Article du 28/05/24)



    Les statuts sont la colonne vertébrale d'une société et c'est leur signature qui lui donne naissance. Ils établissent un grand nombre des règles qui feront le fonctionnement de celle-ci. Ils fixent notamment les pouvoirs du dirigeant et il vaut mieux être attentif à leur rédaction... Illustration...

    Quelle marge pour le dirigeant face au silence des statuts ?

    Un couple décide de créer une société civile immobilière (SCI) dont l'épouse détient 99 % des parts et le mari 1 %. La société est propriétaire d'un immeuble dont le rez-de-chaussée est donné à bail commercial à une société dirigée par le mari.

    Étant celui qui travaille directement sur les lieux, les statuts le désignent comme dirigeant de la SCI.

    Mais lorsque le couple se sépare, ce dernier, en sa qualité de dirigeant, s'accorde à lui-même un prêt à usage sur l'ensemble de l'immeuble, c'est-à-dire la possibilité de l'occuper à titre gratuit.

    Pour son ex-épouse, cette décision n'est pas valable et doit être annulée. Mais pour lui, aucun souci : en tant que dirigeant de la société, il a toute latitude pour engager la société par des actes liés à la gestion de l'immeuble dont cette dernière est propriétaire.

    Cependant, l'ex-épouse relève que l'objet social de la société, qui définit ses activités, ne prévoit pas que ses biens puissent être mis à la disposition gratuite de l'un des associés. En conséquence, l'assemblée générale aurait dû donner son accord pour qu'un tel acte soit valable.

    Un raisonnement qui convainc le juge. Le dirigeant peut engager la société par des actes non prévus dans les statuts à la condition que ceux-ci soient conformes à l'objet social.

    Ici, l'ex-époux n'avait aucun droit d'occuper personnellement et gratuitement l'immeuble.

    Objet social : les pouvoirs du dirigeant se présument-ils ? - © Copyright WebLex