(Article du 05/09/23)
Une société, mère d'un groupe de sociétés ayant opté pour le régime de l'intégration fiscale, fait l'objet d'un contrôle fiscal en sa qualité de membre du groupe. À l'issue de ce contrôle, une proposition de rectification lui est adressée (en sa qualité de société contrôlée), puis une lettre d'information (en sa qualité de société mère), puis un avis de mise en recouvrement... Ce qui, selon elle, serait loin d'être suffisant...
Une société, mère d'un groupe de sociétés ayant opté pour le régime de l'intégration fiscale, fait l'objet, en sa qualité de société membre du groupe, d'un contrôle fiscal.
À l'issue de ce contrôle, l'administration lui envoi une proposition de rectification dans laquelle elle lui réclame un supplément d'impôt sur les sociétés (IS), ainsi que le paiement de pénalités pour manquement délibéré.
Près d'un an plus tard, elle reçoit, cette fois-ci en sa qualité de société mère du groupe, une lettre d'information lui indiquant les conséquences sur le résultat d'ensemble du groupe des rectifications qui lui ont été notifiées l'année précédente.
2 mois passent encore et l'administration finit par lui adresser un avis de mise en recouvrement.
« Sauf que l'administration n'a pas correctement fait les choses ! », conteste la société mère, qui estime ne pas avoir été mise en mesure de contester les pénalités réclamées.
Pourquoi ? Parce que l'avis de mise en recouvrement se contente de reprendre le montant des pénalités indiqué dans la lettre d'information, sans distinguer les pénalités pour manquement délibéré des intérêts de retard.
« Et alors ? », s'étonne le juge, qui ne voit pas où est le problème. La procédure suivie par l'administration fiscale n'est pas viciée dès lors que :
La demande de la société est donc rejetée.
Contrôle fiscal : quand une société mère s'estime insuffisamment informée... - © Copyright WebLex